Icod de Los Vinos, le village du Dragon Millénaire

Connue pour la renommée de ses vins au XVIe siècle, elle abritait une importante sucrerie de Tenerife. Partiellement détruite par un incendie en 1798, elle a été reconstruite avec soin pour profiter de ses espaces verts. Le Dragon Millénaire est probablement la figure qui identifie le plus Icod de Los Vinos. Espèce végétale singulière des Canaries (Dracaena draco) et d'autres îles de la Macaronésie, son âge est estimé à environ huit siècles et a été déclaré monument national en 1917. C'est certainement une visite incontournable, mais pas moins qu'une promenade dans les petites rues pavées et les petites places et fontaines du cœur de la municipalité. La vieille ville, en plus d'une architecture traditionnelle, offre également la possibilité de déguster le ragoût de lapin avec des pommes de terre du pays accompagné d'un bon vin rouge de la région. En dessert, la pâtisserie icodense dispose de recettes traditionnelles telles que truites, rosquettes et bizcochones maison. Sur sa côte, la plage de San Marcos et la grotte du Vent se distinguent, l'un des plus grands tunnels volcaniques du monde.

Dans le vieux quartier méritent une visite :

• La Chapelle des Douleurs, faisait partie de l'ancien couvent de San Francisco et a été construite au XVIIe siècle. Sa délicate corniche et son autel principal de style rococo en font un coin de grande beauté.
  
• La Maison des Cáceres construite au XVIIIe siècle, dispose d'une cour centrale portiquée avec des colonnes, autour de laquelle sont distribuées toutes les dépendances de la maison. On dit qu'elle a 365 trous entre ses fenêtres et ses portes, un pour chaque jour de l'année.
• L'Ermitage de San Antonio qui a été construit en remerciement au saint pour avoir libéré la population de la peste, a été fondé au début du XVIIe siècle.
• L'Eglise de San Agustín a été construite au XVIe siècle et est constituée d'une seule nef avec deux chapelles latérales. Elle dispose de deux autels baroques et un de style rococo, bien qu'aucun d'eux ne soit situé à la tête de l'église. Une autre curiosité sont les deux arcs construits en briques, qui peuvent être dus à la pauvreté des moines augustins ou à la présence de Portugais dans la région, habitués à la brique comme matériau de construction.
• La Paroisse de San Marcos, selon la tradition, une image de San Marcos Evangelista est apparue sur la plage qui porte son nom avant l'arrivée des conquérants. Sous son patronage, une petite chapelle a été érigée en 1500 qui a été agrandie peu après pour devenir une paroisse. L'aspect actuel de cette église est dû aux dernières réformes qu'elle a subies au XVIIIe siècle.
• Place Andrés de Lorenzo Cáceres, bien que cette place date du XVIe siècle, elle a été progressivement agrandie pour devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Au XXe siècle, son enclos a été réalisé avec une balustrade néoclassique et des lauriers d'Inde ont été plantés.
• Place de la Constitution, communément appelée Place de la Pila, elle était entourée des maisons des principales familles nobles de la municipalité pendant les XVIe et XVIIe siècles. Aujourd'hui, certains de ces bâtiments d'une grande importance architecturale et patrimoniale sont encore conservés autour d'elle. Au centre de la place, il y a une fontaine entourée d'hibiscus, de myrtes et de palmiers.